Le mot de la fin

La conclusion

Si la conception et la rédaction d’un plan de communication requièrent une certaine créativité, de l’intuition et une « belle plume », ces qualités ne sont pas suffisantes au développement du plan et à l’atteinte des objectifs communicationnels d’une organisation donnée. Un professionnalisme accru, une rigueur et un souci du détail favoriseront très certainement la conception du plan. Encore faut-il se donner le temps.

Le temps pour réfléchir, pour analyser la situation problématique ou l’occasion qui s’offre à nous, pour bien identifier les publics cibles et les segmenter, pour élaborer des stratégies efficaces, etc. Le plan de communication ne s’improvise pas.

Le mot de la fin.

L’essentiel à retenir

Si vous ne deviez retenir que deux choses de cette formation…

1. Une cohérence sans faille

Un plan de communication doit être cohérent, du début à la fin. De la problématique découle les publics cibles, les objectifs, les stratégies et les moyens de communication. Autrement dit, à chaque public identifié doit correspondre un objectif, une stratégie et minimalement, un moyen de communication. À la rigueur, un plan de communication peut être lu « dans les deux sens » : soit en commençant du début, soit en commençant par la fin!

  • La
    problématique

  • Les
    publics cibles

  • Les
    objectifs

  • Les
    stratégies

  • Les moyens de
    communication

2. Une analyse approfondie

Un « bon » plan de communication ne peut faire fi de l’étape de la recherche. Faire reposer une campagne de communication sur une simple intuition, un simple feeling, est inefficace, voire risqué. Par « recherche », nous entendons une analyse approfondie de la situation, consistant à consigner toutes les informations pertinentes à la réalisation du plan de communication (quelle est la situation actuelle? Quelles actions de communication ont déjà été menées et avec quels résultats? Quel est le fonctionnement de l’organisation, qui sont ses publics, quelles sont ses valeurs, etc.).

Aussi fastidieuse (voire ennuyeuse) qu’elle puisse paraître, cette étape est essentielle puisque c’est sur elle que repose le plan. Cette étape préalable permettra de comprendre exactement la nature du problème (le cas échéant), le contexte et ses enjeux, les parties prenantes concernées, les ressources existantes en matière de communication, les opportunités dont on dispose et les contraintes à prendre en considération. Malheureusement, à une époque où tout va vite (bien que ce soit un cliché de l’écrire), prendre son temps n’est plus tellement à la mode. Comme le disait Paul Claudel (poète) : « Ce n’est pas le temps qui manque, c’est nous qui lui manquons ».

À visionner.À visionner

Voyez maintenant le mot de la fin.

Anne-Marie Gagné, Ph. D.